[Côte d’Azur] Des exhibes sexy monumentales

Le Trophée d’Auguste à la Turbie me fait de l’œil depuis plusieurs années. Je suis fascinée par l’histoire de l’Antiquité romaine et la transition entre la République et l’Empire. J’ai du mal à convaincre MrSirban de me suivre dans cette exploration cul-turelle. Il me fait la surprise de m’y emmener. Suivez-nous, on vous montre tout !

On trouve facilement une place pour se garer. On ne connaît pas La Turbie. Le centre historique est très mignon. Sous le charme des ruelles entrelacées, je dévoile mes charmes sous le regard espiègle de mon Homme. L’exhibe est souvent une question de bon timing et de feeling. Nous croisons à deux reprises la police municipale quelques secondes après m’être rhabillée. Ils sont en train de grignoter en papotant. On est souvent chanceux côté exhibitionnisme… si ça pouvait être pareil avec l’Euromillions !

On prend le ticket à l’entrée du monument et c’est parti pour découvrir le Trophée d’Auguste. Nous pénétrons dans un jardin semé d’essences méditerranéennes. Notre regard embrasse une vue magnifique allant de l’Italie à l’Esterel. Nous attendons qu’une dame âgée parte pour faire quelques exhibes touristiques devant ce paysage superbe !

On poursuit la promenade. Derrière le Trophée, nous voyons le clocher de l’église Saint-Michel de la Turbie. Une visite guidée débute. Nous optons pour le sens inverse de la guide. On a déjà procédé ainsi pour les exhibes au château d’If. Les touristes commencent par faire le tour du Trophée et nous, on emprunte l’escalier pour monter sur la plateforme à douze mètres de hauteur. Nous avons étudié avant de venir. On ne visite pas les fesses au vent !

Le Trophée est construit -7 / -6 ans avant Jésus-Christ. Il célèbre la victoire de l’empereur romain Auguste sur les peuples alpins six ans plus tôt. Le monument a servi de tour de guet au Moyen-Âge et des pierres ont été utilisées pour construire des bâtiments du village. On reçoit la visite de touristes sur la plate-forme. Nous les entendons avant de les voir. Par précaution, je me rhabille avant qu’ils ne me découvrent à moitié nue. Il s’agit de deux couples, un plus âgé et un plus jeune, sans doute de « grands enfants ».

A l’origine, on compte vingt quatre colonnes doriques . Des statues des généraux ayant participé à la campagne militaire sont sculptées et à quarante-neuf mètres au sommet de l’édifice trône une statue d’Auguste. Malheureusement, le monument est très dégradé. Il ne reste pas grand’chose. Une jeune femme prend des photos. Une famille avec deux grands ados regarde le village en contrebas. On patiente. Tout le monde finit par partir. On profite d’une accalmie pour faire des exhibes devant les colonnes.

MrSirban me propose de retirer complètement la robe et le gilet comme à la cascade de Sillans. Je me dégonfle sur ce coup-là ! Je ne le sens pas et passe mon tour. Appelez-moi Minus Couillus, dernier centurion tout au fond à droite ! Bien m’en a pris, car la famille revient sur ces pas prendre des photos devant les colonnes. On les laisse profiter des lieux et descendons en contrebas.

Nous retrouvons le groupe de touristes et la guide. Nous nous greffons au groupe après deux petites photos sexy. La guide explique la dédicace latine offerte par le Sénat et le peuple de Rome en l’honneur d’Auguste. Le nom des quarante-quatre peuples alpins est mentionné. Je n’ai pas retenu les noms des peuples ! Les pseudos des coquins en gangbang se retiennent plus facilement.

Nous faisons des exhibes cuisses ouvertes devant les vestiges. On termine par la visite du musée sur la conquête des Alpes par Auguste et la préservation du monument. Qu’est-ce que j’ai pu tanner MrSirban avec ce Trophée ! Je suis contente car il a aimé. Le paysage est superbe et l’histoire est intéressante. C’est excitant de faire des photos sexy dans un site touristique vieux de plus de deux mille ans ! Tout cela nous a mis en appétit, nous sommes partis déjeuner au restaurant juste après.