Venise, la Sérénissime, c’est le voyage que nous nous sommes offerts pour célébrer nos 20 ans de vie de couple avec MrSirban. C’est plus exactement une idée de mon Aimé, qui est tombé sous le charme de la Cité des Doges il y a une trentaine d’années lors d’un déplacement professionnel. Pour ma part, j’ai plein de préjugés sur cette ville. J’oscille entre scepticisme et réticence concernant le romantisme cucul la praline – je ne le suis pas – et le tourisme de masse – ça m’horripile -.
Les publications en photos et vidéos
Sexy au fil de l’eau : les ponts et canaux
Exhib sur les lieux les plus touristiques de la ville
Exhib en gondole coquine… pas très discrète !
Flashing et exhib hot en couleurs à Burano
Le voyage en quelques lignes
Je partais pleine de préjugés et j’ai été conquise. Quand nous sommes descendus du bateau-taxi, la beauté architecturale de la Cité , m’a subjuguée. Pour vous décrire la première impression : « Oh pétard ! Wahouh ! C’est tarpin beau ! « . Je n’ai pas dit tarpin mais cette expression me fait rire ! On a pris le temps de bien préparer le voyage. On a rencontré aucune difficulté de toute la semaine.
- Au fil de l’eau… au gré des pieds !
A Venise, tout se fait à pieds, vraiment tout : les livraisons, les éboueurs, les facteurs… et les visites ! Aucun véhicule motorisé n’est autorisé. La voiture est interdite. La configuration de la ville ne s’y prête pas. Pour vous déplacer, il y a des :
- vaporetto : bateaux-bus du groupe ACTV. Acheter directement les billets sur places, c’est le plus facile.
- traghetto : bateaux permettant d’aller de l’autre côté d’un canal. Il n’y a pas assez de ponts !
- bateaux-taxis : on en a pris pour les transferts aéroport-hôtel. C’est pratique mais pas donné.
- vos pieds bien chaussés !
- Tourisme de masse : très localisé
Si le tourisme de masse vous exaspère autant que nous, n’ayez crainte ! Il se concentre sur les lieux ultra-touristiques (Palais, Basilique, Ponts). Je vous conseille très fortement de réserver vos entrées sur les sites internet des monuments pour vous épargner… 2 à 3h de queue. Ceci n’est pas une estimation à la marseillaise ! En dehors de ces zones, il suffit de s’éloigner de quelques mètres pour être tranquilles. Les ruelles et canaux sont très calmes.
- Le romantisme… du charme des vieilles pierres
Vous n’êtes pas amateur de romantisme cucul la praline et autres nunucheries rose bonbon… On est deux ! Vers la Piazza, de rares restaurateurs diffusent des chansons qui puent l’amour. Cela reste très anecdotique. Vous pensez que les canaux sentent la vase ? On est partis fin avril durant la semaine de la fête nationale italienne. Les températures sont printanières et la ville ne sent rien. Ca ne sent même pas la marée alors qu’on est entourés de lagune.
- La gastronomie : delizioso !
Les pasta al ragout sont à tomber (pâtes à la viande de canard et pecorino). La spécialité de foie de veau à la vénitienne est délicieuse, j’en ai mangé chaque jour ! Les poissons sont fameux. Le fromage italien est à l’égal du fromage français… je n’aurai jamais cru écrire cela un jour. Les célèbres Tiramisu, Spritz ou Martini n’ont rien à voir avec ce que nous consommons en France. C’est meilleur !
- La Tentation de Venise : touché – coulé !
L’architecture est incroyable. Les coups de pinceaux de Grands Maîtres, comme le Tintoret ou le Véronèse, sont visibles sur les murs et plafonds des bâtiments. La ville a une âme et dégage un charme formidable. L’histoire et la culture sont omniprésentes. Les Vénitiens sont nombreux à parler français. Ils sont très charmeurs. Plusieurs m’ont fait des baises-mains ou m’ont complimentée. Rien de tendancieux, ils sont séducteurs. Après tout la cité a vu naître Casanova. A n’en pas douter, on a choisi la période idéale en partant au printemps. L’automne est une bonne option également. Evitez l’été !
Pour reprendre la citation de Truman Capote : « Venise, c’est comme manger une boîte entière de chocolats à la liqueur d’un seul coup« . Il y a l’ivresse des sens tenus en éveil par la majesté des monuments, les délices gastronomiques riches en saveurs et senteurs, les clapotis de l’eau, la verve des Vénitiens, la douceur de vivre et la rudesse des pierres… Aussitôt partis, on rêve déjà d’y retourner.
Les bons conseils
- choisissez la bonne période : juin à août, c’est tourisme de masse assuré, ainsi qu’en période de Carnaval ! On a demandé aux hôteliers et restaurateurs, car on aimerait revenir. Avril-mai et septembre-octobre sont un peu moins dense et recommandés.
- réservez les entrées des monuments sur les sites officiels : vous vous épargnerez 2 à 3h de queue sans exagération. Les files d’attente sont hallucinantes pour ceux n’ayant pas prévu les créneaux. Ca demande de l’organisation avant de partir.
- prévoyez un bon budget : les prix sont élevés ! On s’est fait plaisir pour nos 20 ans, mais le coût de la vie est cher. Tout est payant, y compris l’entrée des églises. Il y a un « carnet de tickets groupés », ça peut être rentable.
- mettez de bonnes chaussures : absolument tout se fait à pieds. Si vous en avez marre de marcher, il y a les vaporetto (bateau-bus : réseau ACTV). Ca peut permettre de gagner quelques kilomètres.
- le prix des gondoles est fixé par la ville : 80 € pour 30mn. Si vous voyez plus cher sur internet, c’est une entourloupe !
- inutile de réserver sa gondole : elles sont légion. Vous en trouverez sur place vers les lieux ultra-touristiques (ponts, places…) et dans les petits canaux.
- inutile de réserver la visite des îles : la ligne 12 de vaporetto (réseau ACTV) vous y emmène pour un prix modique et il y en a tout le temps. C’est 15 € l’aller-retour et c’est rapide.
- les horaires tranquilles : avant 9h et après 18h30, la ville est étrangement calme. La masse de touristes passe souvent la journée ou loge en dehors pour éviter le surcoût de la Sérénissime Cité.
