Site gratuit d'une libertine exhibe
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Evolution libertine depuis 2003

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Nos pratiques coquines peuvent paraître hard, voire extrêmes. Nous avons débuté le libertinage en… juin 2003. Comme vous peut-être en ce moment. Nous sommes allés à mon rythme : d’abord le club libertin -pour voir, puis jouer-, ensuite en parties privées (couples avec femmes bi, trios, mini-gangbang). MrSirban s’est toujours adapté à mes désirs et n’a jamais rien imposé.

Dialoguez de vos fantasmes, soyez honnêtes, ne vous cachez rien. La confiance est primordiale. C’est ni de l’adultère, ni de la tromperie, ni de la duperie. Ce sont les bases du libertinage pour tisser une relation complice et respectueuse de l’Autre. On a chacun(e) son évolution, ses fantasmes, ses appréhensions. Nous sommes des humains doués de sensibilité, de tourments et de craintes. Amusez-vous par plaisir. Ce n’est pas une compétition, un défi ou “pour faire plaisir à l’autre car il insiste”. Le libertinage est un partage hédoniste, un état d’esprit.

Les Maîtres-Mots : Partage, Bienveillance, Respect.

Photo de 2003 !

Rétrospective : comment tout a commencé ?

Tout a commencé début 2003. Mon Homme m’a parlé de libertinage, une pratique qu’il exerçait depuis une vingtaine d’années. Issue d’une famille monoparentale très catholique, je n’en avais jamais entendu parler. J’étais restée au libertinage de Sade, Choderlos de Laclos, Casanova et n’avais même pas idée qu’une version contemporaine existait. L’Oie blanche ! Ma curiosité a fait le reste. La lecture des magazines (Union, Club Sud, Swing, Interconnexion…) qu’il laissait traîner chaque mois sur la table me donnait envie de me faire ma propre idée sur le milieu. J’essaie toujours avant de dire que j’aime ou n’aime pas quelque chose. Même si j’ai forcément des préjugés qui me sont propres, je préfère tester et faire ma propre opinion. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Mars 2003 – A Paris – Je réponds à un défi de MrSirban, la toute première fois que je fais ça. Ma mère découvrira ces photos érotiques quelques mois plus tard dans un tiroir, alors que je vivais en coloc chez mon frère… Je ne vous raconte pas la discussion de famille ! OoOoOoups !
Mai 2003 – A Paris – Pour la première fois, je pose nue pour un Homme… le mien ! MrSirban se cache derrière son reflex argentique.

Très rapidement et avant même que nous vivions ensemble, les photos érotiques et les petites exhibes se sont invitées dans nos vies respectives. MrSirban me demandait parfois de lui envoyer des photos de moi, de charme, j’étais libre de me mettre en scène comme je le souhaitais. En mai 2003, MrSirban m’a rejoint à Paris et j’ai posé nue pour la toute première fois devant l’objectif de son réflexe argentique. Je n’avais que 22 ans.

Vaucluse
Mars 2004 – Dans une grotte en Ardèche – Un flashing… grillé ! Le coeur bat à 150, mais le goût de l’exhibe est déjà bien là.

Juin 2003, j’ai voulu aller au Cap d’Agde. Je l’ai demandé expressément, à force de voir ce soi-disant libertinage sur du papier glacé, entre porno chic (Interconnexion) et vulgaire (Swing), j’avais peur que ce soit sordide et glauque. Il fallait que je vois de mes propres yeux pour savoir ce qu’il en était vraiment. J’avais peur de ne pas parvenir à me dénuder devant des inconnus, mais cela s’est fait très facilement. La nudité est partout présente et en devient naturelle. Les complexes sautent les uns après les autres. Nous avons passé la journée à la plage libertine, puis le soir, après avoir dîné à la Villa Romaine (ancien nom du restaurant du club libertin Le Glamour), j’ai demandé à voir un club libertin. Mes premiers pas de libertine se sont faits dans les coins câlins de ce club, où au sous-sol, j’ai pris plaisir à me faire caresser par plusieurs mains, plusieurs hommes et quelques femmes. J’ai a-do-ré ! L’ambiance était excellente, bon enfant, joyeuse, festive. Personne ne contraignait personne. Les filles n’étaient pas des matrones vulgaires et les hommes n’avaient rien de gros pervers. J’ai ressenti pour la première fois un sentiment de liberté de mon corps unique.

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Avril 2004 – Var – sur Wyylde, nous sélectionnons  un coquin pour qu’il participe à nos exhibes et plus si affinités.

Il n’est pas évident de deviner sa voie libertine, il y a tant de plaisirs différents et d’étiquettes posées. J’ai rapidement compris que je préférais les hommes après avoir essayé une expérience bisexuelle avec un couple. La femme s’est occupée de moi, mais si j’y ai pris du plaisir, j’ai été incapable de lui rendre.

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Novembre 2003 – première expérience bisexuelle lors d’une rencontre privée avec un couple expérimenté ! Faut tester pour savoir si on aime !

Mon Chéri s’est rapidement positionné comme voyeur de mon plaisir. Au début, il participait un peu : je m’occupais de lui et de l’autre homme, il participait aux préliminaires avec l’autre femme mais ne souhaitait jamais la pénétrer. Désormais, il ne souhaite même plus s’occuper d’autres femmes. Nous nous inscrivons pour la première fois sur un site de rencontres libertines le 2 novembre 2003, Netechangisme, devenu Wyylde aujourd’hui.

On tâtonne, on se positionne sur la recherche d’hommes seuls pour tenter un premier trio, qui aura lieu en janvier 2004. Dès mai 2004, on augmente le nombre de coquins en faisant notre tout premier mini-gangbang avec six libertins, un autre couple et de la douceur ! Je ne suis pas encore fan de fessées.

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Mai 2004 – mon tout premier gangbang avec un couple organisateur sur Wyylde et six libertins confirmés !

Dès 2004, soit une petite année après nos débuts dans le libertinage s’impose l’envie de partager notre mode de vie. On conçoit un petit site libertin amateur, dans lequel MrSirban et moi posons à part égale. Mon Homme aime se faire photographier et m’immortalise comme il le fait encore aujourd’hui. Nous sommes dans le même état d’esprit que maintenant : partage, complicité, exhibe et libertinage. Toutefois, dès 2006, nous sommes contraints de le fermer car des collègues de mon Aimé l’ont reconnu et ça pose un gros problème. Il frôle le licenciement. On se fait discret sur le Web jusque 2011, mais l’envie de partage est forte. On réouvre ce premier site : nouveaux pseudos et visages floutés pour limiter les risques sur blogspot. Précisions importantes : On n’a jamais voulu faire du libertinage un business, on est très attachés à notre liberté. On refuse de se contraindre en quoique ce soit. Si des gens payaient chaque mois un abonnement, nous nous sentirions dans l’obligation de faire des exhib, des rencontres libertines pour nourrir les abonnements. Cela deviendrait un travail avec des contraintes, des moments forcés où l’envie est mitigée voire absente juste par obligation vis-à-vis des abonnés. La gratuité permet d’être complètement libérés de cette pression. Tout ce que vous voyez est fait uniquement par envie mutuelle. C’est à dire de MrSirban ET moi. C’est du plaisir, du partage sans rien attendre d’autre en retour que l’échange !

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Nous avons orienté nos recherches vers les hommes seuls, un par un puis rapidement, quatre ou cinq. Sans rechercher la douceur, je n’aimais pas encore être malmenée : ni fessée, ni gifle, ni insulte, ni baiser sur la bouche… Je découvrais ma propre sexualité après avoir été bridée des années.

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Au fil des ans, les limites ont sauté. J’ai de plus en plus apprécié les rapports virils. J’ai commencé à m’affirmer comme sexuellement soumise en 2009, après avoir été traitée comme une vraie salope par un groupe de trois coquins (lire l’article d’une bonne partie de sexe sous une tente de camping). Je n’avais jamais autant pris de plaisir dans le libertinage et je me suis alors orientée vers des rapports plus hard : moins de préliminaires, insultes, gifles, utilisation de mon corps…


Actuellement : des désirs plus affirmés

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De nos jours, j’aime clairement être “malmenée” lors des coquineries : gifles, insultes, fessées (au plus l’excitation monte, au plus je les aime fortes, comme les gifles), tirage de cheveux… Mes tétons restent très sensibles et je n’aime pas qu’on les tire ou les malmène. J’aime être promenée en laisse, comme une chienne ou lécher les pieds de mes amants. J’aime me mettre au service du plaisir et c’est ainsi que je prends le mien : en étant un jouet sexuel, un sextoy utilisable pour jouer et jouir.

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Que nous fassions un gangbang ou du cuckolding, douceur et tendresse m’ennuient. Les câlins, bisous, caresses, je les partage avec l’Homme que j’Aime et non pas avec un coquin plus ou moins inconnu. Je ne suis pas du tout soumise dans le BDSM, je suis Domina sadique. Ma soumission n’est que sexuelle et n’intervient que pendant l’acte même. Hors coquinerie, j’ai un bon caractère et il ne faut pas s’attendre à ce que je me plie à vos moindres désirs. Je suis ni votre chienne ni votre salope ! Je sais ce que j’aime et n’aime pas, j’aime tester de nouvelles choses pour faire ma propre idée. Je déteste la douleur, la ressentir, mais j’aime la donner, l’offrir. 

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Je n’apprécie pas trop les préliminaires, mais j’adore en faire. Je peux rester trois-quarts d’heure à sucer des membres tendus vers ma bouche lors de nos virées “pipes à la chaîne” et “bukkake”. Je me suis entraînée près d’une année pour réussir les gorges profondes (lire l’article : trucs et astuces pour réussir la gorge profonde). Je suis excitée en voyant les hommes jouir rapidement après les avoir sucés ou masturbés. Ca me fait frissonner de plaisir.

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Lors des bukkake ou gangbang, j’assume volontiers ma fonction de vide-couilles ou de garage à bites. Ce sont des termes que j’ai longtemps exécré : l’embêtement suprême que pouvait utiliser MrSirban lorsqu’il voulait me taquiner ou me faire démarrer au quart de tour. Maintenant, je l’emploie moi-même dans l’action. Réflexe de Pavlov ? Assumer dans le respect et une récompense à la clef, une belle queue se vidant pour mon plus grand bonheur.

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Lors de mon anniversaire en 2014 (lire l’article), j’ai aimé plus que tout être dégradée, humiliée comme jamais : gorges profondes forcées, gifles bien senties, crachats sur corps et visage (je déteste me faire cracher dessus pourtant), étranglement, éjaculation faciale, douche dorée. C’était la première fois que la situation se présentait, j’étais partante mais j’ai demandé l’accord à mon Aimé. Le libertinage est un partage et ne doit pas être imposé. Il faut toujours être respectueux des envies et attentes de chaque protagoniste -homme, femme, couple-, c’est primordial et c’est la base.

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Contre toute attente, j’ai adoré me faire pisser dessus : corps, cheveux, visage. Pour une première avec un autre homme, je n’ai pas reçu trois gouttes, mais des flots d’urine qui s’infiltraient dans mes narines. Le goût était présent dans ma gorge, j’étais noyée sous la pisse… Et cela m’a énormément plu, car j’avais atteint un niveau d’excitation très élevé. A froid, de but en blanc, je ne suis pas certaine que j’aurai accepté la requête.

Baisée en pleine rue par un inconnu rencontré 2 heures plus tôt dans un bar

Nous adorons amener des non-libertins dans nos jeux érotiques un peu comme le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil dans le roman de Choderlos de Laclos. C’est extatique, il y a une grande part d’aléas possibles : l’homme peut se dégonfler, la rencontre peut ne durer que quelques secondes, le lieu de débauche retenu peut ne pas fonctionner… Nous l’avons vécu en septembre 2015, lors d’une pendaison de crémaillère non-libertine, où j’ai débauché le barman que j’ai sucé entre deux tréteaux (lire l’article) et de nouveau en décembre 2016, où je me suis faite baiser en pleine rue par un inconnu rencontrer deux heures plus tôt dans un bar (lire l’article). Ce n’est pas une rencontre libertine standard où on sait comment cela va se terminer, à 95 % de chance au lit. Là, rien n’est programmé ou pré-déterminé. L’adrénaline est au maximum, tout se fait sur l’instant et au feeling du moment : le hasard de la rencontre, le plaisir de l’inconnu, la transgression. Nous appelons cela les rencontres HOTWIFE.


Prochainement : faire sauter des limites

Maintenant que je sais pertinemment que l’humiliation et la dégradation m’excitent, je l’accueille avec gourmandise lorsqu’elles me sont proposées. Je déteste toujours autant la douleur et de fait, ma soumission reste exclusivement sexuelle. Il y a plusieurs fantasmes que j’aimerais réaliser. Tous tendent vers cette soumission, cette humiliation :

  • attendre les hommes de passage dans un hôtel, offerte
  • subir une forme de public disgrace sans douleur, pour l’humiliation et la dégradation
  • faire du dogging et m’occuper des hommes qui viendraient à la  fenêtre de la voiture : fait (lire l’article)
  • retourner au cinéma porno, où je m’occupe des vieux, gros, moches, beaux gosses… peu importe
  • débaucher des non-libertins pour des plans hotwife imprévus et non-programmés : fait ! (lire l’article ici ou encore l’article là)
  • me faire prendre dans des lieux non-prévus à cet effet : toilettes de bar, cabine d’essayage, rue… : fait ! (lire l’article ici !)

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Comme vous pouvez le constater, ma soumission sexuelle passe par ces plaisirs : être malmenée, utilisée… Je rencontre souvent le problème d’avoir un physique qui contraste avec mes envies. D’une douce candeur apparente, j’aime pourtant être brusquée. Je suis moins fragile et délicate que ce que mon apparence laisse supposer.

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Ma soumission n’est que sexuelle : pas de pinces, cravache, plug, douleurs ou autres… et elle n’intervient que pendant l’acte, en dehors je ne suis pas du tout soumise. Dans le BDSM, je suis exclusivement Domina sadique et je ne switche pas.

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