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[Haute-Savoie] Exhib coquine à 3842 mètres !

Quelques jours après notre arrivée, nous sommes allés au téléphérique permettant de monter à l’Aiguille du Midi. Nous étions passés récupérer les Passes Mont-Blanc le premier jour à Chamonix et nous avons patiemment attendu de pouvoir faire l’ascension. MrSirban y est allé lorsqu’il avait une dizaine d’années. Je ne suis jamais montée aussi haut et j’ai quelques appréhensions niveau mal des montagnes étant tachycarde depuis l’enfance. J’espère que mon petit coeur ne va pas s’emballer avec le manque d’oxygène. On verra bien ! Au pire, je sais comment réagir s’il pique une crise.

Le premier téléphérique permettant de monter à l’Aiguille du Midi est construit au début du siècle dernier. Celui que nous avons pris est bâti entre 1951 et 1955 en deux parties. Le premier tronçon permet de faire un saut de plus de 1 200 mètres d’altitude en six minutes. Il mène de Chamonix à Plan de l’Aiguille. C’est impressionnant, car deux des trois pylônes provoquent des secousses à cause du dénivelé brusque. On se croirait dans une attraction ! Tout le monde crie comme dans un Grand Huit, c’est franchement amusant ! Le second tronçon est long de 2 867 mètres et offre un dénivelé de plus de 1 400 mètres. Il conduit à la plateforme « basse » de l’Aiguille du Midi, soit à 3 777 mètres, en une seule fois et sans pylône pour soutenir le câble. Ça grimpe sec et pratiquement à la verticale pour les derniers mètres. Niveau mesures sanitaires et Coronavirus, nous vous confirmons avoir été entassés comme des moutons avec des voyageurs qui toussotaient, éternuaient, portaient le masque sous le nez, se collaient pour être au plus près des vitres, puaient des pieds et dégazaient béatement. Un joyeux bordel !

Arrivés tout en haut, nous sommes éblouis par la Majesté du Lieu. Depuis une plateforme en bois suspendue au-dessus du vide, nous avons une vue superbe sur les massifs enneigés éternellement. A perte de vue. C’est fantastiquement beau ! On a perdu environ 35 % d’oxygène avec l’altitude et je le ressens très légèrement. J’ai le souffle plus court qu’à l’accoutumée. Pour MrSirban, c’est transparent. Il ne ressent rien. Cette légère gêne disparaît dès la première demie heure. Après, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau. Sauf en montant les escaliers en courant ! J’ai été surprise d’être essoufflée comme si je venais de sprinter pendant cinq minutes. On a passé plus de six heures à cette altitude. Nous avons déjeuné là-haut, du foie gras et une délicieuse tartiflette. Soit disant que le manque d’oxygène coupe l’appétit, ça n’a pas été notre cas. Gourmands un jour, gourmands toujours !

Nous nous rendons à l’ascenseur permettant de grimper plus haut encore… tout en haut de l’Aiguille du Midi à 3842 mètres. On n’a pas fait le pas dans le vide, car il y a plus d’une heure d’attente et on a déjà poireauté une heure pour prendre l’ascenseur. Notre patience a ses limites. On réussit à cet instant à placer plusieurs exhibitions coquines avec vue sur le Mont-Blanc malgré l’affluence. On n’est pas peu fiers de nous pour tout vous avouer, d’autant plus qu’on a été surpris par certains touristes. Il faut dire qu’on a pris le temps de faire l’exhibition coquine publique en la répétant à plusieurs reprises et en faisant des petites vidéos.

Nous avons profité d’être sur place pour prendre le téléphérique permettant de se rendre en Italie, dans la vallée d’Aoste. Je vous montrerai cela dans un prochain article, car nous n’avons pas été sages avec MrSirban entre des exhib déculottées et une fellation de haute-montagne !

Après avoir passé toute la journée en altitude, on est rentrés le soir fatigués mais émerveillés. Le lendemain, une nouvelle aventure nous attend : le petit train rouge de Montenvers et la Mer de Glace. Malheureusement, je n’ai pas pu m’exhiber dans le wagon. On est entassés comme des moutons une nouvelle fois et il y a des enfants. Nous nous sommes rattrapés en faisant des exhib près de la gare à 1 913 mètres. On admire quasiment immédiatement la Mer de Glace en sortant.

Mon Homme m’a expliqué que le glacier avait considérablement fondu et qu’il n’en restait plus rien ou presque. Cela l’a attristé pendant toute la promenade. Nous sommes descendus par un petit chemin de randonnée. Il est assez chaotique et prend environ quinze à vingt minutes. Il faut bien se chausser. Son principal intérêt est de voir les dates des anciennes entrées de la grotte du glacier. On se rend compte que cela a considérablement diminué avec le réchauffement climatique. Ensuite, on enchaîne sur une salve de plus de cinq cent cinquante marches en descente avant d’arriver enfin à la grotte. Chaque année, des marches sont rajoutées à cause de la fonte. La Mer de Glace s’étend sur sept kilomètres de long et fait deux cents mètres d’épaisseur.

J’ai du mal au départ à comprendre que ce qui semble être de la caillasse est de la glace. Je l’ai vraiment saisi en rentrant dans la grotte creusée à l’intérieur du glacier. Il y a un monde de folie ! On marche les uns derrière les autres à la queue-leu-leu. C’est ultra-touristique. Pourtant, j’ai très envie de faire un flashing dans la grotte. La glace sous laquelle nous nous trouvons date de plus de deux cents ans et des pierres, des feuilles, des bouts de bois ont été pétrifiés par l’étau gelé et n’attendent que la fonte pour se libérer de l’emprise séculaire. Certains morceaux affleurent la paroi. On a l’impression de voyager dans le temps.

On attend un peu que la foule passe, mais on comprend que le flashing se fera obligatoirement avec du monde autour. On veille juste à trouver le « bon public » qui ne s’offensera pas de voir mes petits seins exhibés. On fonctionne au feeling. Parfois, bien qu’il n’y ait pas d’enfants dans les parages, on ne sent pas les personnes aptes à tolérer nos coquineries. Auquel cas, on patiente un peu avant de saisir l’instant. Bien évidemment, il fait particulièrement sombre et la première exhib coquine est floue. J’ai dû recommencer quatre fois ! Le téléphone portable rencontre des difficultés à faire le point ou à capter assez de lumière pour qu’on devine quelque chose. Je suis désolée pour la qualité des photos glacières.

Nos deux journées en altitude nous ont chacune émerveillées à leur manière. Nous avons été éblouis par la coruscante beauté des hauts sommets éternellement blanchis. On se sent petits face à la Nature… Je vous vois rire derrière votre écran, je sais ce que vous vous dites : « Elle a l’habitude du haut de son mètre cinquante quatre à se sentir petite » ! On est très contents d’avoir réussi à placer quelques exhib coquines à nos visites, car vu le nombre de personnes et le fait que la promenade soit jalonnée, on craignait de ne pas pouvoir en faire du tout. Concernant la Mer de Glace, pour ma part, j’ai trouvé cela vraiment joli, mais je la découvre ainsi. Mon Homme a été chamboulé de constater la fonte très importante du glacier et il en a eu gros sur le coeur. Cela reste une superbe découverte !


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