Je domine mon chien soumis : fetish du Dogboy

Il fait un temps de chien dans le Var ! Je vous invite à nous suivre dans une séance de soumission particulière. C’est une première pour nous. MrSirban n’a jamais été utilisé comme dogboy. C’est ma quinzaine Domina. Une drôle d’idée de Domination s’impose dans mon esprit lubrique. Mon soumis de Mari sera réduit à la condition humiliante de chien-humain. Wouf !

En milieu de semaine, j’ai annoncé une séance particulière le samedi à mon Homme. Il ne sait pas trop à quoi s’attendre. Le vendredi soir, je fais monter la pression dans le lit en lui disant qu’il y aura un « outil original ». Le samedi matin, il apprend qu’il sera mon chien dès qu’il sortira de la douche. Il devra boire suffisamment d’eau. Je le sortirai faire ses besoins au jardin.

Il découvre la cagoule de chien, le collier étrangleur et la laisse cachés sur la chaise. Nous n’avons jamais pratiqué ce genre de jeu de rôle. Il faut bien une première fois ! J’attache la laisse au collier et MrSirban se met à quatre pattes comme un bon toutou obéissant et bien dressé. Sur le canapé, je l’utilise comme une table basse et le chevauche en le fessant. Une fois n’est pas coutume, je suis inspirée niveau dialogue. J’ai souvent du mal avec le dirty-talk. Là, les mots sont fluides. Le traiter comme un chien sans avoir un mal de chien, ce n’est pas si évident. Et même si MrSirban a un air de chien battu, ne nous regardez pas en chien de faïence !

Pleine de vices, je noue la poignet de la laisse autour de son sexe. Il est contraint en posture de soumission. S’il bouge la tête, il tire sur ses bourses et resserre le collier autour du cou. La situation l’excite terriblement. Sa queue remue. Il frétille ! Constatant son plaisir à être homme-chien, je lui demande de japper, grogner, aboyer. Il se prête au jeu. MrSirban émet un grognement de molosse et un jappement de roquet. Il m’expliquera dans le debriefing de cette séance singulière ne pas avoir trouvé très excitant cette partie vocale. Je le comprends bien. Quand on me le demande en gangbang, ça ne m’excite pas.

Pour le récompenser, MrSirban peut renifler mes pieds et mon sexe comme un bon chien. Je sens son souffle chaud à travers la muselière. La déshumanisation par le prisme d’une cagoule est cérébrale et excitante. Cette drôle d’idée est venue en deux temps. Récemment, j’ai vu un film d’horreur norvégien (Good Boy de Viljar Bøe). Le protagoniste a un chien-humain (furry fetish). Et un de mes followers sur X-Twitter porte un masque animal. Je me suis souvenue du cadeau offert par un couple il y a plusieurs années : cette cagoule. A l’époque, je n’avais pas la cérébralité ou maturité pour l’utiliser. Les masques ont tendance à me déranger.

Le chien exprime l’envie d’aller faire ses besoins. Je pars rapidement installer la GoPro. Oh fichtre ! Ca caille ! MrSirban est autorisé à sortir en mode bipède. Il a les rotules sensibles et je les sollicite déjà pas mal avec cette séance. Le dogboy urine à quatre pattes dans le jardin. Mon Mari soumis pisse comme une chienne. J’ai hésité à lui faire lever la patte. Ca aurait compliqué une situation déjà particulière. J’ai vite abandonné l’idée ! Vicieuse avec bienveillance s’il vous plaît !

La météo est exécrable. A la pluie s’ajoute un vent glacé. Avec l’excitation cérébrale, nous ne ressentons pas le froid. La séance uro au jardin se fait par un temps de chien ! Mon Homme s’attend à ce que je tire sur le collier étrangleur pendant qu’il urine. Ce n’est pas le cas. J’attends que la dernière goutte s’échoue au sol. Le chien soumis doit se rouler dans sa pisse. J’avais eu cet ordre il y a une dizaine d’années ► vous pouvez voir la publication ici ! 

Je suis fière de Lui. Mon toutou a été obéissant et très  joueur. Il n’a pas rechigné à sortir dehors et exécuter les demandes osées de sa Maîtresse. Le jeu de soumission terminé, je demande à MrSirban quelle note il donne à cette séance. Il aboie gaiement comme Scoubidou aurait pu le faire ! Wouuuh Waouuuuh !

L’objectification fait souvent partie du jeu dans nos séances D/s ou S/m. On n’a jamais pratiqué cette forme de « déshumanisation ». C’est la première fois sous le signe du dogboy et ça nous a beaucoup plu. On a apprécié la cérébralité du « soumis réduit à l’état de chien ». Précision : sans complicité ni confiance, sans communication ni désir réciproque, ce type de jeu n’est pas possible. J’espère que cela vous aura plu. On a conscience de l’étrangeté de la chose ! Ca a du chien, non ?