Voisine coquine… dans la neige !

Aujourd’hui, me voilà aux anges, j’aime beaucoup la neige. Je trouve cela très joli, reposant, calme. Le problème quand on habite en Provence, c’est que la neige ne tombe pratiquement jamais. La dernière fois qu’elle avait blanchi le sol c’était en… 2009 ! Oui, oui, il y a six ans de cela.  

Mon Chéri ayant affronté les routes ce matin pour se rendre à son travail et voyant la neige fondre, j’ai décidé de sortir la Go Pro et de faire quelques photos dans la neige fraîche du jardin. J’ai adoré ! Il faut savoir que dans le Sud-Est, quand il neige, c’est un évènement à part entière. Plein de gens restent chez eux, les employeurs le comprennent : « il neige, c’est dangereux de circuler ! ». Les transports en commun ne roulent plus et les gens âgés font des provisions de nourriture si jamais ça s’éternisait. Les bouchons s’accumulent sur les routes, car les automobilistes roulent comme des tortues. Note… pour ce dernier point,  ils le font aussi dès qu’il pleuviotte trois gouttes.

La qualité des photos n’est pas extraordinaire, mais j’aurai saccagé le peu de neige que nous avons si j’avais pris le reflex Nikon et fait les photos au retardateur.

C’était amusant à faire, même si j’ai eu froid tout de même, mais c’est tellement rare ici qu’il fallait immortaliser l’instant ! Après, j’ai pris un bon thé chaud pour me réchauffer. J’espère qu’elle tiendra plus d’une journée, mais j’en doute fort, car je vois déjà apparaître l’herbe sous ce blanc manteau.

Quoiqu’il en soit, j’en aurai bien profité et j’aurai eu cette neige tant espérée. Je suis d’ailleurs étonnée ce matin de découvrir que notre petit monde normalement ensoleillé ne s’est pas complètement arrêté de tourner malgré la neige.  Le facteur est passé, incroyable ! Et les commerçants ne sont pas tous pris d’assaut : on trouve encore du pain (un des premiers éléments à manquer quand la météo annonce la neige en Provence : les gens dévalisent les boulangeries) ! Pour l’ancienne Parisienne que je suis, ça m’a toujours beaucoup amusée de constater comment, d’une région à une autre, on appréhende les intempéries. Ici, c’est franchement folklorique !