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[Lanzarote] Exhib au volcan El Cuervo

Fin juillet, nous nous sommes envolés pour quinze jours aux Iles Canaries, au large du Maroc en Espagne. Le voyage est une passion commune… comme le libertinage ! On a retenu une destination accessible avec le Passe Sanitaire Européen (on est vaccinés). Sans la pandémie, nous ne serions sans doute jamais allés aux Canaries, réputées être l’icône du tourisme de masse. On a découvert trois îles, où on a fait des exhib, des photos érotiques et une rencontre coquine. Suivez-nous pour une virée insulaire et dépaysante à Lanzarote, Gran Canaria et Tenerife ! Je vous invite dans un paysage lunaire et apocalyptique : le volcan El Cuervo !

Nous nous sommes d’abord posés à Lanzarote. C’est l’île la plus septentrionale des Canaries et le climat est particulier. On a eu du crachin (surnommé affectueusement le brumisateur), du vent fort (70/80km/h), 13 à 19°, brouillard et grisaille tous les jours dans les terres, mais plein soleil en bord de mer avec 27°/28°. On est loin de l’éternel printemps… ça se joue entre une fin novembre et un mois de mai et les Canariens n’ont rien trouvé d’anormal à cette météo, sauf peut être la pluie. Pour les exhib, j’ai souvent eu froid, mais cela ne nous a pas empêchés d’en faire malgré les bourrasques de vent et une météo peu coopérative. Le premier jour, je me suis crû en été, juste en t-shirt et jupette. Les jours suivants, j’ai compris que le gilet allait devenir mon meilleur ami !

Au lendemain de notre arrivée, nous avons dédié le premier jour aux célèbres volcans faisant la renommée de l’île. Nous avons randonné autour du volcan El Cuervo en ponctuant la promenade volcanique de flashing et exhib coquines. C’est un lieu très fréquenté, la marche de 7 km ne présente aucune difficulté. On doit rester vigilants, car il y a du monde. MrSirban me demande régulièrement de me dénuder et je m’exécute avec une pointe d’excitation non feinte. Je me prête volontiers au jeu en Lui obéissant pour notre plus grand plaisir à tous les deux !

Cette randonnée autour du volcan El Cuervo est très intéressante et bien documentée par des panneaux explicatifs sur lesquels mon Homme me suggère de poser les fesses pour des exhib cul-turelles. Il s’agit du premier volcan formé lors de la terrible éruption du 1er septembre 1730. Il se situe dans le parc national des volcans à proximité du Timanfaya. Son cratère s’est effondré sur lui-même. Il est possible d’en faire le tour complet et de rentrer « à l’intérieur » pour marcher sur la caldera.  On avait déjà eu l’occasion de voir des volcans au Costa Rica, comme l’Arenal (lire l’article), mais on n’avait jamais pu crapahuter dans un champ de lave, un cratère ou faire des photos coquines dans une caldera.

Le paysage est d’une rare violence, il témoigne de la toute puissance de la Nature. Presque trois cent ans après une succession d’éruptions qui dureront six années, jusque 1736, le paysage porte les stigmates de la catastrophe apocalyptique dont a été victime Lanzarote. Entre un quart et un cinquième de l’île est presque stérile, avec très peu de faune et de flore, des champs de lave et de basalte à perte de vue. Le lieu a semblé accrocher le mauvais temps pendant les cinq jours passés à Lanzarote, comme si le ciel pleurait le traumatisme subi par la terre. Je me suis sentie encore plus petite qu’à l’accoutumée en faisant ces exhib dans un tel endroit. On se croirait sur une autre planète ! D’ailleurs, la NASA teste ses rovers lunaires ici !

Quand un rare rayon de soleil perce les nuages, la couleur dominante, anthracite et noire, se pare de nuances rouges grenat et vertes émeraude. La vie semble suspendue. Pendant les sept kilomètres de marche, nous avons ni vu ni entendu un oiseau. Nous n’avons vu aucun reptile, juste un petit criquet et rien de plus. Le silence est palpable. Il participe à l’atmosphère de fin du monde. J’ai vu une beauté dans ce chaos primordial vomi des entrailles de la Terre, MrSirban a trouvé cela chaotique et triste. Les sensibilités de chacun trouveront échos face à la singularité du lieu.

Le sentier est bien balisé, il est interdit de s’en éloigner, car le lieu est préservé et peut être dangereux (crevasses, zones friables, minéraux tranchants…). Nous avons fait tout le tour du volcan en observant la lave pétrifiée et les formes abruptes qu’elle a prise en se solidifiant. Nous avons clos la randonnée par la visite du cratère. Au moment où je faisais un flashing, car j’entendais des voix venir vers nous, MrSirban m’a fait la tête de « Rhabille-toi vite ! » et on n’a pas pu faire autant de clichés qu’on aurait aimé. Un couple sort du cratère et un autre arrive au point d’information. On est cernés !

On attend patiemment d’avoir le cratère pour nous seuls. Mon Homme souhaite me prendre en son coeur, dans la caldera. Je n’arrête pas de devoir me rhabiller précipitamment. On a une très mauvaise visibilité depuis le cratère pour des exhib. Le sentier y menant ondule tel un serpent et seuls les crissements des chaussures sur la lave broyée ou les discussions permettent de saisir la venue de visiteurs ! C’est un HOT-spot !

Cela nous excite particulièrement, le risque est réel et MrSirban me met au défi de monter sur une bombe volcanique pour me filmer en pleine exhib dans la caldera. Je grimpe une première fois et on se retrouve à faire des photos « familiales » car des gens arrivent. On comprend qu’ils souhaitent monter sur le rocher à leur tour, quand on les voit patienter derrière mon Aimé. J’en descends, on fait mine de regarder les pousses de lichen et le basalte. Ils font leur photo souvenir, ils repartent… et je grimpe à nouveau sur mon promontoire de lave en dévoilant mes fesses à la Go Pro, lorsque je dois reproduire la même manœuvre : on fait un semblant de selfie familial avec mon Homme, je redescends pour laisser la « bonne place » aux nouveaux visiteurs et je remonte pour refaire la même chose. Un jour sans fin ! On est restés plus d’une dizaine de minutes sur place en n’arrêtant pas d’être interrompus.

Je regrimpe sur ma bombe volcanique une dernière fois et le prochain qui souhaite faire une photo souvenir avec elle, je le mords ! Ce coup-ci, c’est la bonne ! Il s’agit d’un morceau de lave projeté lors de l’éruption du volcan El Cuervo. C’est du costaud ! Je pourrais danser et sautiller dessus des heures durant sans en effriter l’ombre d’un morceau. MrSirban recommence la vidéo coquine dans le cratère en tournant tout autour de moi alors que j’exhibe mes charmes.

Si jamais vous allez visiter les champs de lave, mettez de bonnes chaussures, car même avec des godillots de randonnée, c’est désagréable de marcher sur la lave broyée. Nous quittons les lieux pour regagner le parking où nous attend notre voiture de location, une Fiat 500 rouge passion ! Cette première virée au coeur des volcans de Lanzarote ne nous aura pas laissés de marbre. Nous avons réussi à faire des exhib dans un lieu d’une étrange beauté, mélancolique et violente.

On est rentrés en milieu d’après-midi à l’hôtel pour profiter d’une bonne détente autour d’un jus de pomme et de kit-kat ! Qu’est-ce que ça fait du bien de voyager à nouveau ! Pour celles et ceux qui hésitent encore, nous n’avons rencontré aucun problème lié à la pandémie, aucun désagrément. On a juste eu une météo capricieuse la moitié du séjour, mais la Covid n’y est pour rien. Nous avons remarqué que les Canariens sont plus à cheval concernant la désinfection des lieux et objets partagés. La prochaine fois, nous vous invitons à découvrir le parc de Timanfaya pour un voyage en bus touristique déculotté et osé !



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